Le montant de l’aide au développement ne peut excéder la somme de 50 000 euros. L’aide au développement est attribuée sous forme de subvention non-remboursable et le montant accordé ne doit pas dépasser 70% des dépenses de développement.
L’aide au développement est attribuée aux sociétés de coproduction, dont un des coproducteurs (français ou allemand) doit avoir produit au maximum un long-métrage, le deuxième pouvant être plus expérimenté.
L’aide au développement attribuée par le CNC est versée en deux tranches :
- La première tranche (90%) est versée à la signature de la convention et sous réserve d’un certain nombre de justificatifs à fournir au CNC (détail des justificatifs, voir infra) ;
- La deuxième tranche (10%) est versée sur présentation des justificatifs de dépenses correspondants aux dépenses éligibles au bénéfice de l’aide.
Toutes les dépenses liées au développement sont éligibles, notamment :
- option ou achat des droits d'adaptation cinématographique
- rémunération des auteurs pour les travaux d’écriture nécessaires à l’élaboration du scénario définitif
- rémunérations de l'équipe production, réalisation et décor/accessoirisation correspondant au repérage, à l'établissement du devis ou à des prises de vues "test"
- frais de voyage correspondant au développement de projet (repérage, casting, présence aux marchés et ateliers de coproduction)
- frais de conseil juridique
- frais de traduction
Pour des films d'animation, en plus des frais ci-dessus indiqués, pourront être pris en compte :
- les frais de développement graphique
- les frais de production d'un pilote
Les honoraires du producteur, dans la limite de 2,5 % des frais de développement, ainsi que les frais de fonctionnement, dans la limite de 7,5 % des frais de développement, peuvent figurer dans le devis. Les deux chiffres réunis ne devraient, en toute hypothèse, pas dépasser les 10 % du budget de développement.
Seuls seront pris en compte les frais engagés avant le premier jour de tournage et après le dépôt de demande de l’aide, à l’exception des droits d’option éventuels pour l’adaptation d’une œuvre originale (roman, pièce de théâtre, opéra, etc…).